Soirée chez Tatzi, j’achète deux numéros des éditions Pire Fiction de Timothée dont L’homme-négatif ou la térascopie du réel de Sybille Le rouge. Je l’ai entamé aussitôt rentré (dans le salon d’hiver en compagnie, rare, d'Éléonore qui compulsait un livre de recettes asiatiques rapporté des Firloupes). Je ne l’ai pas achevé. C’est loin d’être inintéressant, mais ça ne m’intéresse pas. C’est sec, froid ; regard sur l’humain (plutôt que l’homme ? de quel homme s’agit-il ? du l’homme vu par une femme ?) incisif, caustique, bien écrit comme le précédent et c’est principalement ce qui m’a incité à aller jusqu’aux trois-quarts. J’ai toujours peine à croire que c’est une femme qui tient cette plume ; pourtant, elle existe pourtant, est une femme et c'est son vrai nom : « Elle était là », m’a dit Timothée alors que je lui en parlais (mais qu'est-ce que ça prouve, après tout ?).
14 septembre 2007