C’était l'anniversaire d’Hermès... Buffet dans le jardin, il y avait une quarantaine de personnes dont beaucoup d’inconnus. Doriane rentrait de Londres où elle avait corrigé le bac dans un lycée français, Antek revenait de Venise où il avait rencontré Horio et Shimizu, puis Omer, Falbala, Léo, Anouchka, Humbert et plus tard Marine de retour d’Angleterre, puis César, Rose, et Alexis Trousset et la petite Sybil Lerouge qui m’a carrément accosté. « C’est bien vous qui vous vous occupez du Lys ? Je suis Sybil Lerouge. » Elle existe donc. C’est une petite jeune fille, jolie, délicate, que je ne me serais jamais imaginée dans la peau de l’auteur des deux livres d’elle que j’ai lus. Nous nous vouvoyons, puis à ma demande tutoyons, nous parlons de ses livres, des commentaires que j’avais laissés sur le site. La conversation s’était bien entamée lorsque César m’a demandé de le rejoindre avec la bouteille que j’étais allé chercher (c’est ainsi qu’elle m’avait abordé). J’y suis allé, et ne suis pas retourné à elle pour lui fournir la réponse à sa question au sujet du journal dans Le Lys. J’avais rempli les verres des amis, nous avons parlé. À deux ou trois reprises j’ai tourné la tête vers elle qui était restée seule près de la porte de l’atelier d’Hermès avec l’air d’avoir été abandonnée, et plus exactement plantée. Elle avait l’air toute triste et très vite il ne m’a plus été possible de la rejoindre. Je l’ai regretté, et par la suite je ne l’avais plus revue. Où était-elle passée ?...
15 juin 2009