Je l’ai repris au point où je l'avais laissé : le
texte de Michaux « Le merveilleux normal II », un beau récit de Limbour,
« Clindia », un autre non moins attachant, « Les
mains » de Gascar. J'ai délaissé « La distance de la lune » de Calvino, extrait
de
Cosmicomics (ici intitulé Cosmocomiche – mais je me demande
tout à coup s'il ne s'agit pas du titre original ; oui, bien sûr) que j'ai lu il
y a quelques années et qui m'avait ennuyé. J'ai entamé « Mécislas Golberg » par
Pierre Aubéry, portrait d'un illustre inconnu fin
XIXe qui,
évidemment, me fait immédiatement penser à
Philoxène avec qui il partage le statut de génial ignoré, méconnu... Michaux
: la première partie a paru dans le n° 39 deux ans auparavant (deux ans).
Sous-titre : « Ce qu'en autres choses, il advient du sujet, lorsque passe et
disparaît l'effet de la mescaline, de l'acide lysergique ou de quelque autre
substance-choc du même type, qu'il aura absorbée ». Qui se conclut par : «
L'homme est un être lent, qui n'est possible que grâce à des vitesses
fantastiques. Son intelligence l'aurait depuis longtemps deviné, si précisément
ce n'était elle-même. » Je ne suis pas sûr de comprendre. Elle-même quoi ?