Mal fichu, cervicales (et tabac, quelle plaie). Je reviens du jardin où j’ai achevé L’Anomalie. L’énigme reste irrésolue, tant pis, ou tant mieux. Quoi qu’il en soit, on dirait un roman SF anglo-saxon écrit par un Français qui use suffisamment de psychologie plate et éculée (le sexagénaire et la jeunette, par exemple, suite accablante de clichés – à se demander si ce n’est pas sa propre histoire tant il insiste) pour que je me demande si je n’aurais pas mieux fait de ne pas le lire… Hier, après-midi, Emmaüs (mission appartement) et Vert de Terre, un peu de mise en ligne (j’ai repris l’épuration de ma boutique), lecture, piano. Et puis ? (C’est suffisant, non ?) Léo devrait être arrivé, pas de nouvelles… Je suis un peu sous tension à la perspective des semaines qui viennent et leur lot d’agitation… J’ai jeté un œil à la quatrième de couverture avant de le reposer. J’y lis : « Roman virtuose où la logique rencontre le magique, L’Anomalie explore cette part de nous-mêmes qui nous échappe. » Quelle virtuosité ? Quelle magie ? Quant à l’exploration, c’est le fait même de tout roman, voire de tout texte… (Et ce serait plutôt l’exploration de soi que celle des autres…)