Il a donc pris tout ce qu’il a pu au reste du monde et en quelques années (vingt, trente) est parvenu au même niveau que les plus puissantes nations du monde. Leroi raconte que dans les années trente, tout le Japon, jusqu’aux coins les plus reculés, était desservi en trains, en lignes de bus, que l’électricité était partout alors que cinquante ans auparavant ils en étaient encore au moyen âge. Seule une chose n’a pas changé : le paysan. Et là il est véritablement stupéfié, car pendant deux ans il a parcouru tout le pays en s’attachant principalement aux petites gens, dont les paysans, avec lesquels il a vécu, parlé, qu’il a vus vivre et travailler. Durant ces deux années, jamais il n’a vu le moindre engin, tracteur, motoculteur, ne serait-ce qu’une charrue avec un soc en fer. Tous, et absolument partout, et alors que le reste de la population avait des frigidaires, des automobiles et la radio, travaillaient la terre avec des petits outils du Moyen âge. Il tente une explication qui n’est pas forcément la bonne, mais intéressante (je ne saurai la retrouver de mémoire, mais elle est en partie liée au fait qu’il n’y a que des minuscules surfaces, c’est aussi logique)...