L’idée était : réagir contre le « système manipulateur et castrateur » [sic] dont la première arme est le langage, donc l’écrit ; prise de conscience subite et soudaine dont je n’ai plus non plus la moindre trace de l’origine ni de la réelle cause, mais en en ayant pris conscience et dès lors croyant dur comme fer à la valeur absolue du moi, valeur de l’individu qui pour être doit s’écarter de la multitude, j’ai pris la décision de ne plus lire ; d’abolir donc toute surface imprimée de ma vue, le livre en étant la plus importante manifestation. Alors, je n’ai plus lu ; ai refusé, proscrit toute forme de lecture : « Si je dois être, je le serai sans l’aide de quiconque, sans l’influence de quoi que ce soit, et de qui que ce soit, et surtout pas des écrivains. » En substance…