CODESWITCH ; commencer par expliquer.
Le mot est imposé sans la moindre explication quant à son sens. En outre, je ne le trouve pas heureux, encore que je ne voie guère d’équivalent en français. Une fois de plus, l’anglo-saxon se distingue par la concision joint à l’intuitif. En français, on est sommé de passer par une périphrase pour expliquer que « codeswitching » est un passage, une permutation, un aller et retour (« switch » désigne entre autres choses un interrupteur électrique) entre deux codes, deux langues, en l’occurrence celles de deux communautés d’expression différente et vivant ensemble, qui donnent naissance à une troisième langue faite d’emprunts aux deux d’origine, Nord-africains et Français, par exemple...