J’en entamé Errances, drôle de chose. « Le vagabond » serait une sorte de revue dont chaque numéro serait confié à un auteur, carte blanche. Le numéro est composé à son gré. Il y a de ses textes, diverses interventions dont certains graphiques, mais aussi d’autres personnes, qu’il a choisies, dont Noël et Bouvier. J’en suis à la contribution de B. Noël, ode à la nature, à l’errance, au cheminement, cheminage (?), à la marche, à l’inconnu. Comme toujours, lorsque Lacarrière se prend à écrire, c’est maladroit, gauche, un peu précieux. Il veut faire le poète. Mais le personnage a droit à l’indulgence, car, justement, c’est un personnage, et il me touche malgré tout ; et me plaît ; par sa simplicité, son appétit, son authenticité. Je n’ai toujours pas écouté le 45 tours...

 

6 avril 2006