p. 31 : à propos des corrections…
Les corrections dans mes cahiers sont rarissimes
et j'ai noté, les fois où, par flemme, j'utilisais le clavier pour une
saisie directe, que je n'arrêtais pas de corriger (c’est-à-dire de ne pas
corriger puisque de ces corrections, il n'y a nulle trace). Les réflexions de
Lejeune
à ce sujet sont justes.
face au papier, elle se prépare, elle est
préparée ;
(Réflexion : le caractère typo, c'est le livre,
c’est-à-dire le public ;
(L'illisibilité à la relecture ; un mot perdu à jamais, indéchiffrable – et qui n'est
pas perdu, puisqu'il est là, mais
indéchiffrable. Qui garde son secret, son intime...)
(Pourquoi corriger un écrit intime – personnel,
secret – qui n'est pas du texte.
Le corriger, c'est vouloir lui donner un
caractère littéraire. C'est donc écrire pour la littérature, et non pour soi,
individu anonyme qui s'épanche...)