Alternance, depuis ce matin, entre Lejeune et
Thomas. Multiples notes pour le premier, et très vif intérêt, notamment pour les
témoignages (lettres qu'il a reçues suite à son annonce dans les médias) qui me
poussent à réfléchir enfin sérieusement à la question : celle du journal, mais
aussi celle du rapport entre le manuscrit et l'écran, entre la page et la
surface de verre ; mais curiosité maligne aussi (comment les autres
se comportent-ils face à eux-mêmes ? comment, pourquoi écrivent-ils ? quels sont
leurs trucs, leurs manies ? et, à ce titre, il y a beaucoup de choses instructives et
étonnantes), même si mes journals sont dictés par une démarche,
obéissent à une loi littéraire, sont un examen du temps plutôt que de moi-même
(pas plutôt, mais autant)...