Hier, jour de la Fête-Dieu, j’ai célébré mon départ de l’appartement où, durant trois années et au rythme de multiples rencontres, d’enregistrements, de répétitions, de leçons de piano, de grec et de latin, et de formidables émois, s’est déroulée ma deuxième vie. La troisième vient de commencer et je vais la concrétiser en suivant la troisième femme de mon existence. Une quarantaine de personnes ont répondu (avec quelques sans-papier que Jacques avait effectivement amenés avec lui). Dans l’appartement, il n’y avait que le piano blanc de Valérie ; c’est son premier objet à rentrer dans l’appartement en remplacement du mien qui a été le dernier à en sortir. Il y a eu quelques flottements au niveau du chant, mais tout s’est bien passé et je ne peux que nous féliciter et les remercier. Quant à Valérie, je m’incline, et la félicite autant que je la remercie (je n’ai même pas eu la présence d’esprit de le faire à ce moment-là ; n’ai même pas pensé à un bouquet de fleurs ; qu’elle ne m’en excuse pas)...