Répétition chant. Nous attendons Marek qui ne vient pas. Je commence à me poser des questions à son sujet. Nous répétons tout de même, mais c’est chaotique, nous n’avançons pas d’un pouce (et comment le pourrions-nous dans ces conditions ?).
(Mais qu’ai-je à reprocher aux autres, alors que je fais preuve de plus en plus de laxisme vis-à-vis du projet en général ? Encore que « reprocher » ne soit pas le mot, et, à ce propos, Thierry m’a appris que Marc n’était pas très content de ce que j’avais dit de lui dans le bulletin I. Cela m’étonne un peu, car il ne s’agissait pas de reproches envers lui, je n’avais fait que rapporter mes impressions de cet enregistrement. Si reproches il y avait eu, je les lui aurais faits verbalement, ou, pour le moins, ne les aurais pas publiés. Il s’agissait simplement pour moi, à ce moment-là, de faire part d’une incompréhension entre un interprète et un auteur. Il est possible que Marc n’y soit pas à son avantage et en relisant, je me suis rendu compte qu’effectivement il y avait lieu d’être froissé. Ce n’était évidemment pas mon intention. Je vais lui en parler... Je me suis aussi rendu compte que pour ce bulletin, premier du nom, dont je n’avais pas la maîtrise, maîtrise de la rédaction, de la confection, justement parce qu’il s’agissait du premier, avait primé le souci de la fidélité et de la précision : fidélité au manuscrit, précision du rapport, de la transcription...