J’ai vu Alex pour récupérer la flûte de Didier. Il m’a promis de me recontacter bientôt pour une remise au point des partitions... Au soir, je suis passé chez Thierry. Il m’a remis la version « synthétisée » promise de N.D. du Carmel et d’Henri/Joël. Thierry est décidément très efficace, et épatant. Je lui ai proposé, pour Henri/Joël, une version « multipistes », c’est-à-dire qu’il assurerait les deux voix, Henri et Joël ; à bien y réfléchir, ce serait tout à fait adapté au texte : Henri et Joël, les deux voisins inséparables que rien ne distingue. Ça l’a enchanté et il m’a dit qu’il se mettait aussitôt au travail... Je lui ai parlé d’Antek. Puis nous avons eu une longue discussion au sujet de l’opposition interprète/chef. Je lui ai parlé de mes réticences : assurer le rôle d’un chef, rôle qu’il n’est pas dans ma nature de tenir ; de surcroît, mes difficultés à imposer des directives à des musiciens ou des chanteurs dont je requiers la participation amicale. Il me dit que c’est un faux problème ; l’interprète exige un chef et est au service du compositeur. « C’est fatal, il faudra que tu diriges et conduises... »