J’ai passé la fin d’après-midi, en bas, au frais du séjour avec l’ordinateur. Après le repas, j’ai regardé le cinquième film du coffret, Je ne regrette rien de ma jeunesse (わが青春に悔なしWaga seishun ni kui nashi) qui m’a ennuyé un peu jusqu’aux trois-quarts, au moment où elle part pour la campagne aider les parents de son « mari » (on ne les a pas vus se marier, mais elle dit – du moins le sous-titre – « I am his wife ») devenus la famille des « traîtres », des « espions » ; elle n’échappe pas à la vindicte des villageois, mais tout finit par rentrer dans l’ordre à la fin de la guerre. La guerre, au fait. Ça commence en 1933 avec l’incident de Kyoto au moment de l’invasion de la Manchourie pour se terminer en 1945 (voir le synopsis proposé par Wikipedia, complètement erroné). (Kurosawa joue sur le second tableau pour conclure par « nous avons perdu la guerre, mais restauré la liberté ».) (Restore peut-il être traduit par « restaurer » ? Oui, mais ici ce serait plutôt « rétablir » – quoique « rétablir » la liberté ?). C’est en tout cas un très beau rôle de femme…