Marian est malade, Doriane a appelé hier matin pour annuler le cours. Du coup, je me suis retrouvé avec une heure de battement entre la sortie du bureau et le latin. Qu'en faire ? Je me suis trouvé désemparé. J'ai pensé, à un moment donné, en profiter pour passer chez Broc and Roll rue du Port où je dois aller depuis des mois ; mais j'ai renoncé à l'idée de tourner pendant des heures pour trouver une place où me garer. En définitive, j'ai opté pour Presto et le Vieux Lys. Chez Presto (dans de nouveaux locaux rue des Gants), je n'ai trouvé que la grosse machine, les Gnossiennes et tout le tremblement. Je me suis alors rabattu sur la petite librairie spécialisée dans le théâtre, rue du Trou, dans l'espoir d'y dégoter un Guitry. Pas de Guitry, mais trois livres : La valse des toréadors, Ornifle d'Anouilh, et une curiosité Les Cousins [Garçons, dans le manuscrit], roman de ? « d'après le film de Claude Chabrol », avec photographies. Comme il me restait un peu de temps, et que c'était l'heure de ma cigarette, je me suis arrêté au Bise Ness où j'ai lu quelques pages de Mélodies en regardant tomber la pluie.

 

30 mars 2001