Je poursuis un peu mollement L’art français ; finalement, je ne suis pas sûr que ça me plaise vraiment. Quelque chose me gêne, je ne sais quoi¸ peut-être l’alternance entre le « je » du narrateur et le « il » consacré à Salagnon ; seul le second est véritablement intéressant ; les digressions que s’autorise le narrateur me semblent souvent inutiles et ralentissent, voire arrêtent, le cours de la lecture ; l’auteur semble profiter de ce texte pour y glisser des faits et des réflexions personnels qui me semblent hors-sujet, et je me demande aussi si son visage n’y a pas une part : je m’étais demandé s’il avait vécu ce qu’il raconte ou bien s’était documenté, j’étais allé sur le réseau pour découvrir qu’il a soixante ans, n’a apparemment aucun lien avec la guerre ou l’armée, et enfin son visage que je n’aime pas…

 

5 mars 2016

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