Je suis dans le salon. Soleil comme prévisible (voir mes notes du matin), on traîne, repas à la terrasse de la cuisine, du coup je me sens lourd et ne sais trop à quoi occuper mon temps (trop chaud pour marcher, pour simplement être au soleil). L’ordinateur ne me tente pas et Mai encore moins. De la cuisine proviennent les voix de Rose et de la compagne de son neveu (qui, je viens de l’apprendre, est le fils de Boniface) et de leur petite qui pleure. Vers midi, je m’étais installé à la première terrasse pour tenter de poursuivre Denissovitch ; ça ne m’intéresse pas, je n’y apprends rien ; j’ai l’impression que la longue préface – que, pour une fois, j’ai lu au préalable – me suffira.

 

22 août 2012