Il pleut sans cesse. J’ai tout de même réussi à lire sous le parasol de la terrasse (et il fait presque doux), Omaya, suite... Nancy a écrit Goldberg, son premier livre, on pouvait se demander ce qui pourrait suivre, voire surpasser un texte pareil ; elle écrit Omaya et c’est incroyable. Cette femme est incroyable… (N’importe qui, pour son premier livre, puise dans sa mémoire, en sort le grand-père, l’amour perdu, les amants, le père incestueux ; elle, non ; elle pense, réfléchit, imagine, et de son esprit et de ses doigts sortent Les variations Goldberg, et à présent Omaya, deuxième d'une longue liste où tout éclate et resplendit.) J’ai enfin trouvé une idée pour la carte d’Éléonore : utiliser un nombre d’images liées à Boulogne et à Mola, égal à son âge, pour écrire un mot, un texte (les lettres formées par des images). Je n’ai pu aller au-delà de trente-et-un ; tant pis, elle aura trente-et-un ans (pourquoi « tant pis », ce n’est pas loin de la vérité). (Elle aussi est une femme incroyable…)