Lettre I la confusion. C’est curieux que Nancy
ne fasse pas la distinction entre Amérique/États-Unis…
Je m’étais trompé, c’est Leila qui écrit la première (et, du reste, j’étais parti avec l’idée que c’était Nancy qui écrivait dans les bars et bistrots, prenait des notes sur le moindre bout de papier et j’avais fait le rapprochement avec moi du moins en ce qui concerne le fait d’écrire un peu n’importe où et sur le premier bout de papier venu). Le plus curieux est que ce n’est pas dans cette lettre, mais dans la deuxième, qu’il est question d’Amérique et d’Américains. Quoi qu’il en soit, je m’étais étonné qu’elle parle, par exemple, de la distinction entre Canadiens et Américains et qu’elle n’ait pas relevé qu’un Canadien était également américain, et dès lors qu’américain seul pour désigner un habitant des États-Unis n’avait pas de sens…
118 le journal intime de Nancy saisi
« Les journaux [sic] intimes, j’en ai été dégoûtée, pour les avoir tapés in extenso l’an dernier » L’obsession de la trace chez Leila ; mais chez Nancy aussi puisqu’elle ne se contente pas de son journal manuscrit et éprouve le besoin de le dactylographier…
132 révélateur
« J’aime être là comme révélateur, sans d’autres ambition que d’exercer la sensibilité […]. » J’aurais attendu « révélatrice », même si elle (Leila) le prend dans son sens photographique…