Terminé. La fin est décevante, convenue, bête. Manifestement, elle ne savait comment terminer, alors elle l’a fait au jugé et au plus pressé, en s’aidant de scénarios éprouvés. C’est dommage... Mon œil accroche la quatrième de couverture, y prélève « désopilant » ; je lis la phrase qui le contient : « Infrarouge raconte deux voyages : celui, désopilant, de vacances ratées […]. » Qu’y a-t-il de « désopilant » dans ce texte (bizarrement, Nancy utilise le mot dans les dernières pages, mais d’une manière sarcastique) ? Les éditeurs sont bêtes… J’en imagine bien un feuilleter le texte sans l’avoir lu – les bourdes que j’ai relevées, voir notes, vont dans ce sens –, le comprendre de travers et penser que cela ferait pas mal dans sa mise à nu. Puisque j’y suis, je lis la totalité de la quatrième, « le point de vue des éditeurs ». Tout est raconté, analysé. Quel sens cela a-t-il ? Ils ôtent au lecteur la moitié de son plaisir, celui de la découverte d’un texte. Mais je pense que les lecteurs aiment cela, et même le veulent. Comme c’est étrange de vouloir connaître une histoire avant de la découvrir ? Autant ne pas le lire. (Les éditeurs sont méchants…) (C’est cela : une mise à nu, alors que c’est au lecteur de le déshabiller au fur et à mesure de sa lecture…)
14 octobre 2021