Puis direction la supérette asiatique (j’ai évité de passer devant la maison, je ne sais pas pourquoi, et Éléonore s’en est étonnée) ; je suis allé à la poste tandis qu’ils faisaient des courses et ai poursuivi Huston dans la voiture. Alors qu’ils étaient à Kiéla, je suis allé au supermarché d’en face acheter un câble TV pour remplacer celui qu’Éléonore avait cassé à l’appartement (en bougeant la télé sans débrancher les fils) ; j’ai pris un café et un brownie dans la galerie, puis suis allé à la recherche vaine d’une terrasse aux alentours. Elle m’a appelé, ils étaient au restaurant de Kiéla, « there’s a terrasse », je les ai rejoints. Ils en sortaient, elle a tenu à me montrer une penderie qu’elle n’a pas retrouvée, ils y sont restés (dans cet antre que Tashi qualifie à juste titre de « hell ») tandis que j’allais prendre un café sur la terrasse. J’y ai poursuivi vaille que vaille Huston sous les assauts de rafales de vent inexistantes dans le parking. Comme ils ne me rejoignaient pas, j’ai fini par décider de retourner à la voiture, mais comment ? Comme c’est astucieux : on peut entrer directement dans le restaurant, mais on ne peut sortir sans traverser la totalité de cet enfer. Ça m’a pris dix minutes. Alors que j’atteignais enfin la sortie, elle m’a appelé, ils m’attendaient à la voiture. J’ai pris la route d’Hondschoote pour aller à Adinkerke m’approvisionner en tabac et en bière. Alors que nous traversions Ghyvelde, elle m’a fait arrêter à une sorte de « charity shop » qu’elle avait vu en passant devant (formulation, bravo). Y avait-il des livres ? Oui, joie, à profusion, et à des prix dérisoires, j’ai fait une grosse provision. (Adinkerke, le prix du tabac a baissé, comment est-ce possible ? – à moins que ça ne soit des fins de stocks retrouvés je ne sais où...)