(Ai-je pris mon cachet ? Il me semble que oui, avec une gorgée de thé, mais quelques minutes après, j’en ai trouvé un dans la poche de ma chemise…) J’ai mon masque : le plombier et un copain électricien sont arrivés il y a une demi-heure. Armel dort encore. Rêves cette nuit, le premier avec James, Stan et Samy ; c’était au bureau ; à un moment donné (à chaque fois, je pense à Innocent qui a cette formule en horreur), James a dit que c’était grâce à moi qu’il s’était mis à lire alors qu’auparavant il errait dans la nuit à la recherche d’un trou ou d’une rivière où se jeter. Le second était avec une fillette ; elle parlait beaucoup et d’une manière très mature pour son âge ; à un moment donné, elle a glissé sa main sous la couverture pour attraper mon sexe ; elle a commencé à le pétrir, je l’en ai empêché, ça l’a chagrinée et elle a ensuite insisté pour que je la pénètre ; je lui ai dit qu’elle était trop jeune, ça n’entrerait pas, ou alors ça lui ferait très mal et je n’avais pas envie de lui faire mal. (L’arthrose a peut-être bon dos : je me demande si ce n’est pas la frappe continue à deux doigts qui me les esquintent : cela fait une bonne heure que je tape et ils sont douloureux.) Nous avons passé la soirée et la nuit à cinq à l’appartement (Armel a dormi dans le séjour). Ça a été un peu pénible pour moi, la promiscuité, le foutoir dans toutes les pièces, du linge qui séchait un peu partout. Au matin, Tourbe pour le rendez-vous chez la dermato ; rien, les taches sur ma poitrine sont liées à l’âge, et le gros « grain de beauté » à l’aine est bénin. Ça a été le tour d’Éléonore ; j’ai attendu dans la voiture en compagnie de Nancy, je me régale (bonjour Innocent), c’est passionnant...