Rareté, et c’est la première fois que je vois cela : elle écrit en français, et le texte est en français, mais de nombreux passages sont en anglais qu’elle (sans doute) traduit dans le bas de la page. Je me dis que son éditeur (Actes Sud, en l’occurrence) doit beaucoup l’apprécier pour accepter cela… J’imagine que la majorité des lecteurs doivent trouver ce procédé rébarbatif, de la même manière qu’ils font la moue face aux sous-titres des films, et que cela ne peut plaire qu’à ceux qui sont capables de lire dans le texte (mais je m’aide de la traduction de temps à autre)… Le ciel s’est couvert. Va-t-il pleuvoir ? (En allant à une banque tirer de l’argent, j’ai croisé un homme avec son gamin : « dépêche-toi, il va pleuvoir ! ») Le vent est fort, il fait frais. De nombreux établissements sont fermés, je l’avais déjà remarqué avant-hier. Est-ce le covid ou le mauvais temps ? C’est tout de même surprenant en plein mois de juillet. (Certains ont l’air définitivement fermés, comme le restaurant nord-africain à côté de La Lagune, comment s’appelle-t-il déjà ?) En même temps, la fille de Rose avait dit qu’il leur avait été impossible de trouver quoi que ce soit pour le week-end… (Je ne l’ai pas dit : j’écris avec un crayon Kiéla. Hej då !)… Nancy me plaît de plus en plus ; c’est le troisième texte d’elle que je lis, et les trois sont remarquables... (Je ne l’ai pas dit : je suis au Molin ; si je ne suis pas à l’Escadrille, c’est parce qu’ici ils ont de l’Anosteké et les coupelles sont très bien garnies…) Les oiseaux, ici, goélands et mouettes (mais surtout goélands) ne piaillent pas comme à Logne (on les entend sans arrêt, de jour comme de nuit) ; l’autre nuit, ils elles m’ont réveillé, c’était la première fois. Comment se fait-il qu’elles ils piaillent en pleine nuit ? (Quel est le cri du goéland, de la mouette ? À en croire le réseau, le goéland pleure ou raille [pleurer ?] ; pour la mouette, rien de précis, il ne parle que de la mouette rieuse ; le sont-elles toutes ?)…
15 juillet 2021