« À l’abri du vent, si c’est possible ! » « Ça ne va pas être facile », répond le serveur, et ils ont filé à l’intérieur. Pour ma part, je trouve qu’on est plutôt bien protégé par les pare-vents de plastique et sans les cabines à cet endroit pour boucher la vue des vagues de la marée haute… J’ai fui l’appartement après le retour de notre virée dans le Nord ; je raconterai plus tard, je vais plutôt lire, Nancy qui m’accompagne pour cette sortie un peu « forcée »… (Une jeune fille en short et T-shirt fait des étirements de jambes contre un bac à fleurs en béton. C’est moche. Qu’a-t-elle dans la tête ? Pourquoi le fait-elle ? Elle tire sur ses jambes, ses pieds, compte sans doute mentalement – je le fais aussi, mais j’ai mon âge et mes problèmes de dos ; mais elle ? à vingt ans ?)… J’écris, j’ai envie de lire ; je lis, j’ai envie d’écrire, et je vais donc de l’un à l’autre, du calepin au livre, aller et retour. Je lis cette histoire et pense (c’est lié à la partie canadienne de ce récit à trois branches comme elle semble les affectionner) à, comment s’appelle-t-il déjà, ce jeune « prodige » canadien ? Xavier Nolan ? (Il n’y a pourtant pas de rapport.)...