Si l’idée de sa propre mort et l’enquête qui s’en est suivie est étonnante et, d’une certaine manière, palpitante, sa résolution, elle (celle de l’enquête), est consternante : on dirait un mauvais roman de science-fiction. Elle ne sert à rien, n’apporte rien ; l’affaire n’a pas besoin d’un quelconque coupable. Je suis tout de même allé jusqu’au bout du long épilogue. Puis j’ai refermé le tout, ai levé les yeux au plafond dans l’attente d’une réponse. Y avait-il une question, je l’ignore, mais une réponse me semblait nécessaire. Elle n’est pas venue, je n’en ai pas trouvé ; la seule chose que je peux dire, c’est que ce texte ne m’a rien enseigné… Je n’ai pas trouvé trace de « Disneyland » ; nous parlions, César et moi, des villages aux alentours de leur maison dans l’Aveyron qui se dépeuplaient pour se repeupler au profit d’étrangers ; il a alors mentionné Houellebecq qui avait écrit dans La carte et le territoire que la campagne française allait se transformer en Disneyland pour la grande joie des touristes chinois. C’est ce qui m’avait incité à acheter le livre et à le lire…
5 septembre 2012