La vie suit son cours, ainsi que celle de Goldmund qui poursuit son petit bonhomme de chemin, à la découverte du monde, des hommes, des femmes (de lui-même, cela va sans dire, n’est-ce pas ?). Sous le titre figure la mention « récits » ; cela m’avait étonné, je comprends mieux maintenant que j’aborde les deux-tiers du livre ; G. va d’étapes en étapes, de faits en lieux ; c’est du picaresque pur jus. Ça reste prenant, même si rien ne s’invente vraiment, même si certaines réflexions me font tiquer, et sourire, telles celles au sujet de l’art (179) auquel G. (Hesse ?) ôte tout mystère, lui opposant celui de la nature (il changera peut-être d’avis)… Au fait : ni indication de temps ni de lieu ; un moyen-âge imprécis dans une contrée imaginaire qui pourrait être l’Allemagne