Je m’assois. La fatigue commence à se faire
sentir. Je me dis : que faire jusqu’à ma prochaine cigarette (comme si elle
était une solution à mon confinement ici) ? J’ouvre mon cartable, du doigt,
passe en revue son contenu :
Mélodies (une fourmi, à l’instant, traverse mon bureau), Guérin, mon
journal intime, le gros bloc de notes,
Lycophron,
Calvino, Tausend
Augen, et enfin L’Inerte et Moi qui dors de
Sébastien, là depuis des semaines dans l’attente que je les relise.
9 avril
2001