Notes :
Troisième paragraphe, ligne 14 : pour « nous angoissons » : il me semble qu' « angoisser », au même titre que « paniquer » (ou le récent sens barbare d' « exploser », employé transitivement, à l'image de « démarrer » et « débuter ») ne peut être que transitif, c'est-à-dire : « provoquer l'angoisse », de la même manière que l'on provoque la panique : paniquer ou angoisser quelqu'un. Ainsi « paniquer » ne peut équivaloir à « être pris de panique », et « angoisser » à « être pris d'angoisse »...
J'aime cette réflexion de Blanchot, p. 200 : « L'écrivain apparaît parfois étrangement comme si l'angoisse était propre à sa fonction, plus encore comme si le fait d'écrire approfondissait l'angoisse [...] il arrive un moment où le littérateur qui écrit par fidélité aux mots écrit par fidélité à l'angoisse. » Juste...
« Vacance de l'être » que je rapproche, sans les lui comparer,
à mes notes du dernier Site d'août (à paraître)...
201 : « Quel
étonnement face à ce qui n'est qu'à s'enrouler sur soi ? »
Belle phrase (et juste
encore qu'il me semble bien
qu'il n'y ait pas de beauté sans justesse [n'est juste que ce
qui est beau ?]).
...