J’ai arrêté Handke à deux pages de la fin : je me suis tout à coup aperçu que ça ne m’intéressait pas, que je lisais sans lire. Et je trouve ce texte étrange, y relève une sorte de confusion que j’ai souvent attribuée à la traduction. Il y a quelques années, j’avais lu dans le Monde des Livres un article (une page entière) consacré à un traducteur. J’ai oublié son nom (en vérité, ne l’ai pas retenu), mais ce qui m’avait frappé, c’est que cet homme traduisait des textes d’une trentaine ou quarantaine de langues (occidentales et asiatiques aussi bien, et latin et grec par-dessus le marché). Comment était-ce possible ? Ce n’est possible, à moins de tout saloper. En me heurtant à certaines phrases du texte de Handke – c’est fréquent et j’en ai relevé quelques unes –, j’ai pensé à ce traducteur. En l’occurrence, il s’agit de Georges-Arthur Goldschmidt, non inconnu, et, il me semble, assez éminent dans la profession (notoire, en tout état de cause). Est-ce le même ?