Tout était éteint, tout le monde était au lit, sauf Éléonore à son ordinateur. Je me suis mis au tiramisu, ça m’a pris l'heure et demie habituelle. J’avais avec moi une cigarette que j’aurais fumée avant de monter et en lisant les dernières pages de Haenel. Je me suis assis à l’un des tabourets de la table de la cuisine, ai allumé cette cigarette. Lorsque j’ai vu la fumée s’élever, j’ai pensé qu’au matin ça allait sentir et que quelqu’un (Éléonore ; tous peut-être) allait le remarquer. Alors, je suis allé à la porte du jardin, l’ai ouverte : il faisait un froid de canard ; je l’ai refermée, puis l’ai entrouverte et là, debout, avec mon livre à la main, j’ai fumé ma cigarette. J’ai très vite renoncé et suis monté pour aller me coucher. Il me restait trois pages. J’ai tenté de les lire à mon bureau, mais la pensée d’Armel sur la mezzanine me perturbait. Alors, je suis allé me coucher...