Je l’ai terminé ce matin avant de m’habiller et d’aller chez le dentiste. C’est un beau texte, avec, malgré tout, quelque chose de convenu dans la dernière scène ; je pense toujours à Karoo. Je vais regarder à nouveau son passage à « On n’est pas couché ». C’est fait. J’avais aimé son visage, ses expressions, sa manière de parler, mélange de gaucherie et d’humilité (il me fait un peu penser à Pamplemousse) ; parfois, on se trompe, mais après avoir fermé le livre, je m’aperçois que je ne me suis pas trompé, il ne m'a pas abusé… Personne ne dit (même lui) que le narrateur était écrivain, ou romancier, je ne sais plus, et n’était donc pas n’importe qui. Yann Moix dit que c’est de la grande littérature ; je n’en suis pas sûr. Mais importe peu. Je le conserverai…

(Il traduit The Deer Hunter par « le chasseur de daim » ; non : « deer » désigne les cervidés et, en l’occurrence, il s’agit d’un cerf…) (Je suis tout de même étonné que ce texte échevelé ait remporté un prix comme le Médicis...)