p. 38 : les queues

Gide décrit les queues devant les magasins. Cela m'a surpris, je pensais que le phénomène était lié, j'ignore pour quelle raison, à l'après-guerre et principalement dans les pays communistes hors l’U.R.S.S... Son voyage date de juin et juillet 1936 (de quand datent les premiers procès de Moscou ? Il n'en fait aucune mention...)

p. 48 : le bonheur

Il commence à revenir sur terre. Visite des kolkhozes où l'impersonnalisation des habitats règne. « Le bonheur de tous ne s'obtient qu'en désindividualisant chacun. Le bonheur de tous ne s'obtient qu'aux dépens de chacun. Pour être heureux, soyez conformes. »

p. 50 : le bonheur

Encore : «[...] l'ouvrier russe [complètement coupé du monde extérieur] s'estime heureux, est plus heureux, beaucoup plus heureux que l'ouvrier de France. Leur bonheur est fait d'espérance, de confiance et d'ignorance. »

p. 107 : auteurs morts. N'y a-t-il donc aucun vivant à citer ?

Dans un discours donné aux gens de lettres de Leningrad, le 2 juillet 1936, où il loue les auteurs russes : « Gogol, Tourgueniev, Dostoïevski, Pouchkine, Tolstoï, puis, plus tard, Sologoub, Chtchédrine, Tchékov, Gorki, pour ne nommer ici que des morts [...]. »

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