Note marque-pages :
p. 23 : vulgarité
Dans
cette phrase : « Tout cela [description d'un club où se réunissent adultes et
enfants, tous occupés à des jeux, des chants, etc. bref, image d'un bonheur
idyllique et parfaitement préfabriqué], je le répète, sans la moindre
vulgarité ; et toute cette foule immense, d'une tenue parfaite, respire
l'honnêteté, la dignité, la décence ; sans contrainte aucune d'ailleurs et tout
naturellement. »
p. 40 : proverbe persan
Il écrit :
« Ici, comme partout, l'exquis cède à l'ordinaire, c'est-à-dire au plus
abondant. Une prodigieuse quantité de melons ; mais sans saveur. L'impertinent
proverbe persan, que je n'ai entendu citer, et ne veux citer, qu'en anglais : “
Women for duty, boys for pleasure, melons for delight, ” ici porte à faux. » Si
j'ai pu le traduire, je n'ai pu en saisir le véritable sens, à ma honte. C'est
Éléonore qui me l'a précisé, le melon étant fort prisé par les hommes pour la
fornication en solitaire (ma candeur parfois me fait peur). De ce fait, je
comprends mieux pourquoi Gide ne le traduit pas, alors que je pensais qu'il
s'agissait d'une coquetterie d'intellectuel... Au fait, la traduction :