Phénomène qui ne fait que s’accentuer avec le temps : le fait de rédiger mentalement le rapport à insérer dans le journal me fait croire par la suite que je l’ai effectivement écrit. C’est le cas ici, et, comme à l’accoutumée dans ce cas de figure, je suis parti à la recherche vaine de ce que je pressentais déjà n’avoir jamais écrit. Qui aurait pu être ceci : Un journaliste italien des années soixante-dix, quatre-vingt, notoire, voire célèbre dans son pays, qui, sous ce titre intraduisible (par moi, en tout cas ; mostro, monstre, oui, mais roto ?), conte des histoires farfelues de journalisme, à la manière de M.A.S.H. ou de Catch 22 de Heller (cités, du reste). L’humour est à l’avenant, accuse au fil des pages une baisse sensible. C’est drôle pour finir par être un peu laborieux par excès de remise de louche (mestolo, en italien, ou ramaiolo)...

 

27 mars 2006