Latin/grec sans Tibère grippé (lui, une force de la nature ?). Nous parlons de La parole baroque. Apollos nous demande des précisions que nous sommes incapables de lui fournir, dont la différence que fait Green entre jésuites et jansénistes. Je l’avais lu la veille. Et à ma grande surprise, Léo a de même été incapable de le renseigner, et j’ai été obligé d’avoir recours au livre qui se trouvait dans mon sac. Je m’étais pourtant particulièrement attaché à ce passage, et il ne nous en reste rien, rien qu’un brouillon, une brume que nous sommes incapables de formuler. (Et à présent, le pourrais-je ? Que pourrais-je en dire à l’instant ? que m’en reste-t-il ? les jésuites nient le dieu caché, sont attachés au terrestre, mêlant politique et cléricalisme, tandis que les jansénistes accordent toute l’importance à la parole et nient la représentation… N’est-ce pas un peu succinct ?) Apollos sourit et nous rassure. Rien que de très normal. Ce ne sont pas les effets de l’âge, de l’inattention, de la distraction, ou d’une quelconque maladie propre à calciner les neurones, mais rien que la manifestation de la triste tare humaine. Est-ce rassurant ?