Alors que je reprenais Godard après La chambre verte, et avec l’affaire des voisins à l’esprit, que j’aborde comme un lâche, et pensais à mon état actuel fait de mollesse (les deux sont liés), d’acceptation, d’attente de je ne sais quoi, j’ai eu cette pensée : « Je suis incapable d’analyser ma vie. » Je pensais à Venise où j’aurai, j’espère, le calme. Je pensais aussi à la maison de Doriane à la mer. Elle m’avait dit : « Je vais la louer, si tu connais des gens qui seraient intéressés... » Moi. J’en parlerai à Éléonore demain.

 

2 mai 2010