Journal de maladie, tout à
la fois épouvantable et dérisoire, poignant et futile. Épouvantable, parce que je
ne peux que le rapporter à moi, m'imaginer à sa place (place que je finirai bien par occuper) ;
poignant, parce que c'est un être qui souffre et qui le dit ; dérisoire et
futile, parce que la souffrance ne se transmet pas, ne se partage pas, parce
que tout le monde a connu ou va connaître ça ; parce qu'il privilégie l'instant
au lieu (au détriment) du recul