Notes :
p. 15
les livres de Guérin ; notre cher comte...
p. 19
« 1500 »
p. 33 écrire la souffrance. Paradoxe.
(Guérin commet l' « erreur » de confondre
spontanéité [instantanéité] et authenticité... L'instant, c'est écrire « j'ai
mal » lorsque l'on a mal. C'est tout.)
p. 90 « Parce que etc. »
À reproduire.
105 « mais retrouverai-je, à froid, les états d'âme, les angoisses, les tourments que j'ai connus ? »
Ce qu'écrit Guérin, et tel qu'il l'écrit, peut
être écrit par n'importe qui ; ne peuvent compatir que ceux qui l'ont connus. Je
reste froid face à cet écrit, malgré mon hypocondrie, malgré la terreur que
l'idée du mal et de la souffrance fait naître en moi. En lisant cela, je pense à
tout ce que j'ai écrit sur mes propres maux, réels ou « imaginaires » (exagérés,
en tout état de cause), principalement à l'époque de mes crises lombaires et
cervicales répétées, qui étaient de réelles douleurs, souvent insupportables,
qui ont gâché des mois de ma vie. Tout comme lui, je les relevais au moment où
elles se manifestaient et où elles se relâchaient. Tout comme lui, je ne leur
avais pas accordé le recul nécessaire (n'y avais pas pensé, du reste). Je n'y
avais pas réfléchi, ne les avais pas pensées. De ce fait, elles sont purement
anecdotiques et, au bout du compte, leur relevé n'a pas le moindre intérêt, et
pour moi et pour le lecteur... A-t-il eu l'idée de la publication de ce journal
?
9 avril 2001