
Entamé. C’est Évrard qui me l'a recommandé, avec
un autre ouvrage du même, Les Poulpes.
« Tu connais Raymond Guérin ? » « C'est un nom qui me dit quelque
chose. » « J'aime bien les auteurs de cette période, années cinquante, juste
après-guerre. » Pour faire en
sorte que la conversation ne s'arrête pas là, j'ai cherché dans ma
mémoire des noms de cette époque. Je n'en ai pas trouvé, me suis tu. Il m'a
alors parlé du second, avant de me le tendre : Le pus de la plaie, journal
de maladie, son ultime peu de temps avant sa mort... Le Tout pour
le Tout édite. Une photo de l'auteur illustre la couverture ; lunettes à
la Sacha ; ou Achard. Austère. Une telle photo était-elle nécessaire pour
un tel livre (que, du reste, je n'ai qu'entamé) ?