Je l’ai entamé ce matin. Le sous-titre est
« Lettres volées ». En préface, Gadenne explique dans quelles
circonstances il a trouvé ces lettres qu’il publie. Que penser
d’une telle démarche ? quelle est sa validité, sa raison d’être ?
J’attends de les avoir lues en totalité. Une gêne, pourtant, et
d’importance : les commentaires que l’auteur se croit devoir
de faire en introduction de chacune d’elles. Manque flagrant de justesse,
d’autant qu’il précise p. 12 : « De telles lettres
se passeraient de commentaires. Ce qu’elles racontent est suffisamment
transparent. » Qu’il se taise donc.