Ce matin, j’ai lu quelques pages de Gage que je laisse ouvert sur la table (de l’intérêt des beaux livres bien reliés) ; je le terminerai de cette manière, quelques pages par jour, comme un bréviaire, une Bible, un ouvrage d’enseignement (ou d’apprentissage). Puis j’ai travaillé au 18 mars, pas trop mal. (La prochaine fois que l’on me demande « ce que je fais dans la vie », je ne dirai pas « écrivain », mais « réécrivain » ou mieux : « réécriveur ».) J’ai aussi ressorti le texte que j’avais écrit pour le projet de roman-photo d'Odilon ; je l’aime bien ; je pense que je vais l’utiliser dans « Vingt grammes » (non, plutôt que « réécriveur » « désenfouisseur »). (Mais plutôt que de rien faire en attendant je ne sais quel déclic, autant utiliser ce qui ne l’a pas été, n’est-ce pas ? Et il y en a tant…)
31 janvier 2018