Nous avons beaucoup joué, bien mangé (le repas d’Ophélie était excellent), bien bu (notamment un très bon Pouilly-Loché que je découvrais). Ophélie ne m’a pas fait le moindre effet, mais elle est tout de même bien jolie. Elle avait une belle robe noire qui épousait son corps – mais dessous d’affreux collants orange (je devrais avoir le cran de le lui dire : « pourquoi portes-tu ces affreuses choses ; je t’ai connue avec un bien meilleur goût »). Comme à l’accoutumée, chacun avait six cadeaux qui ont été distribués au fil des parties. J’ai eu un briquet géant de la part de Gonzague, une toupie de la part de Joachim (tout le monde en a eu une différente qu’il a lui-même fabriquées – fabrique-t-on des toupies en bois ? est-ce le terme ?), un petit livre de recettes de tiramisu de la part d’Ophélie, un sachet de café bio d’Hermine, enfin, un très beau diptyque de marines de la part de Gélase (une pour Éléonore, une pour moi ; chaque couple en a eu un). En outre, Gélase m’a remis un cadeau personnel, Sarinagara, suite au Sôseki que je lui avais offert lors de son dernier apéritif. « C’est bête, je l’ai déjà, et on me l’a aussi offert... » Mais son exemplaire comporte un mot de sa main et je lui ai dit que je conserverai le sien et revendrai l’autre (mais l’autre m’a été aussi offert ; alors ? dois-je conserver les deux ?)…