J’ai décidé de relire Sarinagara, l’ai entamé ce matin, au salon, la première partie consacrée à Issa pour le reprendre il y a une heure alors qu’Éléonore s’apprêtait à se mettre au lit, deuxième partie, Kyoto. Évidemment, il ne me reste rien de la première lecture, à se demander à quoi ça sert de lire. Pourtant, ça m’avait beaucoup plu, et du moins, je peux dire que ce qui me reste de la première lecture, c’est que ça m’avait beaucoup plu ; ce n’est pas si mal. J’avais entamé la troisième partie, consacrée à Soseki, lorsqu’Éléonore est descendue pour kiss me good night. Elle est contente ; elle a achevé sa grosse traduction et se déclare en vacances jusqu’en janvier ; c’est ce qu’elle m’a dit durant le repas : « I’m on holiday ! » J’avais souri : « For two hours… » Je n’ai pas fait grand-chose de la journée : la saisie interminable, les livres vendus à emballer, un aller et retour en Belgique pour du tabac, le repas et le feuilletage de L’Immonde tandis que ça cuisait. Je reprends Sarinagara à même mon bureau et lis que Soseki figure sur les billets de mille yen (sans « s », à mon avis), comment se fait-il que j’ai oublié ce détail-là ? (Je ne sais toujours pas ce que je vais faire de l’exemplaire de Mylène – qui, sans la moindre trace écrite de sa part, reste tout de même un livre comme un autre. Il n’empêche, c’est un cadeau et ce n’est pas un livre comme un autre...)

 

14 décembre 2014

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