Journée calme, écran, traduction, Mai. Et puis Light in August qui me sidère et m’empoigne, que j’ai pourtant déjà lu, en français et en anglais également, il me semble bien, sans que je n'en aie de souvenir – sauf le ton, la tension, la palpitation. Il n’empêche : c’est merveilleux. Je note à ce sujet la conversation avec Éléonore qui le qualifie, Willie, de « heavy » : ça demande trop d’efforts, écriture trop secrète (ce n'est pas faux), embrouillée à plaisir (pas faux non plus) et plus d’une fois, surtout à cause des dialogues, j’ai dû m’arrêter et revenir quelques lignes en arrière (j’avais écrit « plus haut », mais c’est aussi plus haut) ; mais qu’est-ce que cela fait ? J’ajoute à cela la pensée quasi constante d’Ophélie qui (la pensée) commence à m’effrayer...
27 janvier 2009