Notes :
22 « casse-péter » ?
« J’ai casse-pété. » Cela revient à plusieurs reprises…
piéter ?
« Mais j’ai envie de me piéter un peu à t’écrire […]. »
38 […] ?
Quel est la raison d’être de cette coupure qui n’est pas de l’ordre de la censure si je considère le caractère très « licencieux » de nombre de ses propos ?... Je viens d’ouvrir la page qui correspond à la correspondance de Flaubert 1848-1849 telle qu’elle est présentée par l’université de Rouen. Je n’aurai pas la réponse à ma question, car, surprise, figurent dans cette édition des passages absents de la correspondance et vice versa, des passages de la correspondance présentée par l’université qui n’apparaissent pas dans l’édition Macha. Qu’est-ce que ça veut dire ? Mais, d’une certaine manière, j’ai la réponse à la question que je me posais au sujet des passages entre crochets qui figurent chez Macha : ils ne sont pas (pour le moins, pour cette lettre du 1er décembre 1849 à Bouilhet) dans la correspondance « officielle »… Le passage suivant ne figure pas dans l’édition Macha : « Un môme parlait à un sourd ; après avoir essayé de se faire entendre en lui criant alternativement à chacune de ses oreilles, il s’est mis à la fin, et de désespoir, à lui hurler dans le derrière. » À la place (mais est-ce « à la place » ?) et entre crochets, il parle d’une « farce » où apparaît le mot « putain » – j’ai fait une recherche dans la page de l’université de Rouen, « putain », puis, après le passage coupé chez Macha, « baisé » (« J’ai baisé sur une natte […]. ») Rien. Le paragraphe suivant, pratiquement une page chez Macha, est réduit à six lignes à Rouen ; entre autres suppressions, la relation d’un « coït » où apparaissent « baisés », « cons rasés »…