Bernard Rapp est un benêt. À Sollers, qu'il avait invité pour La Fête à Venise, il propose de lire un passage de son propre livre. Que voici : « Luz mange un croissant. Je la regarde manger un croissant. Il est étonnant de voir une jeune et jolie femme manger un croissant... J'aime le lin, le coton, la toile. » Il ôte ensuite ses lunettes, le regarde et dit : « Si je puis me permettre : qu'est-ce que ça vient fiche ? » Sollers a fait une tête qui n'était pas très différente de la mienne à ce moment-là. Il a répondu je ne sais quoi, une évidence quelconque ; à sa place, je n'aurais rien répondu. Il n'y avait rien à répondre. Rapp est un imbécile, il n'a rien compris...