Ferrante, assez prenant finalement, mais j’attends le changement de direction promis par Éléonoe. Puis nous sommes allés voir la méridienne qu’elle avait repérée sur le réseau. Comme c’est drôle, c’était la maison qui jouxte le Cocimarket où nous étions allés chercher un colis par Mondial Relay (Ferrante justement, le quatrième volume pour elle qu’elle avait acheté sur un site d’occasions). Maison ordinaire de type lotissement ; l’intérieur l’est un peu moins : rez-de-chaussée ouvert, propre, clinique, du mobilier un peu chic. La femme, avec ses airs un peu fabriqués, dénotait aussi un peu avec le quartier. Ils ont décidé de changer tout le mobilier (quelle drôle d’idée), revendent donc l’actuel, dont la méridienne ; et deux chaises faites sur mesure, pas mal, par je ne sais qui, j’ai oublié le nom, mais elle l’a dit comme s’il s’agissait de Fauchon ou Cardin, mille euros pièce, elle les revend cent quatre-vingt-dix euros, pièce aussi – mille euros une chaise – ; il y avait aussi un bureau « haricot », pas mal non plus, mais elle hésite à le vendre, Éléonore est intéressée (elle n'a pas demandé le prix), elles vont rester en contact. De là, à côté du Chais, une association qui revend du matériel déclassé, portes, électricité, sanitaire. Malheureusement, ils ne vendent pas de peinture (« vous n’allez pas me croire, mais on m’a interdit d’en vendre pour le motif que les vendeurs pourraient en boire » – je n’ai pas bien compris de quoi il s’agissait, mais il était question de création d’emploi). Puis l’antiquaire d’Audreuse ; Éléonore y avait accompagnée Doriane, se souvenait vaguement de l’endroit où ça se trouvait, nous avons évidemment tourné en rond sans rien trouver, elle a appelé Doriane, c’était dans le village d’à côté, c’était fermé. (Problèmes de mains, de nouveau, ou plutôt de doigts, main droite cette fois, l’auriculaire. Je ne suis pas très en forme…)
11 mars 2021