Elle m’emporte toujours autant (je ne vois pas bien, au point où j’en suis, c’est-à-dire à la presque fin du troisième volume, ce qui pourrait freiner ce transport). (Il m’est venu à l’esprit, en tiquant parfois à la vue de certains mots, ou certaines formulations, que ce n’était peut-être pas, d’un point de vue stylistique, très bien écrit. Qu’est-ce que j’en sais après tout ? J’ai lu beaucoup de livres en italien – et des quotidiens à une époque –, mais est-ce que je suis capable de distinguer le bien du mal écrit ? J’en suis capable dans ma langue natale, mais je ne le suis peut-être pas dans d’autres – c’est aussi une question que je me pose parfois en anglais… C’est en état de cause suffisamment bien raconté pour susciter l’intérêt et emporter, et c’est sans doute le moteur de ce texte dont les faits, les rebondissements, l’intrigue sont tout de même très ordinaires – sauf le rapport que les deux filles entretiennent entre elles – mais c’est bien le tout de ce texte, non ?) Je cherche ce que je pourrais en dire, à démêler mes impressions, mes sensations. Mais je vais sans doute en arriver à des banalités, alors il est préférable que je me taise. Je verrai au cours de la transcription de mes notes…