Ferrante, report des notes de Cognome et la traduction des passages relevés, puis je suis allé faire des courses au Dernier Sou, il faisait beau, je me sentais bien, j’ai eu envie de marcher davantage. Je suis rentré, ne suis pas ressorti, il était plus tard que je ne le pensais. J’ai pris un thé dans la cuisine, le jardin était dans le soleil, je le regardais, ai hésité à remonter dans mon bureau (j’avais commencé à ouvrir quelques cartons, il en reste encore une bonne quinzaine et le sort de ma chambre n’est toujours pas réglé), suis allé m’installer au soleil avec une cigarette et Ferrante. C’est à ce moment-là que le peintre est arrivé avec le devis pour l’entrée et la cage d’escalier. Ils sont venus dans le jardin, j’ai pesté, mais par réflexe, comme pour satisfaire ma nature profonde, je m’en suis rendu compte au bout de quelques secondes : en quoi cela me dérangeait-il ? Il est resté une dizaine de minutes. Je n’ai rien dit du rêve de cette nuit, qui me poursuit encore, musical : un thème à la guitare répété jusqu’à ce qu’une basse me rejoigne et que je puisse partir dans un très long solo ; c’était très beau ; j’ai encore des traces de ce thème qui, malheureusement, en restera là… (Je regarde mes guitares toujours dans leur boîte…)