Je suis à la table du séjour face à la mer. Le temps est estival, il y a pas mal de monde sur la digue (la marée est haute), beaucoup moins que ce à quoi je m’attendais, d’autant qu’il y a eu un bouchon sur l’autoroute (je suis sorti pour la reprendre plus loin, ai failli rebrousser chemin). Après avoir déballé mes affaires, je me suis installé sur le balcon avec un café, ma deuxième cigarette et la suite de Barnyard. J’avais senti un relâchement à un moment donné (trop de détails pas vraiment utiles, il veut trop en dire – mais c’est son premier roman, ceci explique cela –, et son excès de vocabulaire est parfois agaçant – une profusion qui devient excès –, pas forcément parce qu’une partie m’échappe, mais surtout parce qu’il répond à une volonté de faire écrivain), mais à présent ça repart…

 

21 avril 2019